The festive days / Jours de fête
The festive days have passed, full of emotion and beautifully busy.
It all began at dawn, with the morning prayer bathed in the light of the rising sun. Then came the time for the sheep sacrifice. It was a difficult moment: the children had grown attached to it, and saying goodbye wasn’t easy.
Me too, felt a pang in my heart. Two days spent with it, watching it, taking care of it… We had almost gotten used to its presence. But what can you do? A ritual is a ritual.
Once that part was over, the children rushed to their room to change, eager to put on their new clothes. They couldn’t wait to go outside and meet up with their friends.
What joy on their faces! They were so excited to see one another, admiring each other’s outfits. And of course, they were impatient to spend the money the adults had given them, as tradition dictates.
As for me, it was off to the kitchen to prepare the midday feast. Amid laughter, bustle, and delicious aromas, the spirit of the celebration was alive.
In the afternoon, it was time for visits, family first, as is customary. Friends would have to wait until the next day.
I love these moments of sharing and warmth. It’s true, I adore the holidays… but I must admit, the flip side is that they can be a bit exhausting.
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Les jours de fête sont passés, riches en émotions… et bien remplis.
Tout a commencé à l’aube, avec la prière matinale, baignée par la lumière du lever du soleil. Ensuite, est venu le moment du sacrifice du mouton. Ce fut un instant difficile : les enfants s’étaient attachés à lui, et la séparation n’a pas été facile.
Moi aussi, j’ai ressenti un pincement au cœur. Deux jours à ses côtés, à le voir, à s’en occuper... On s’était presque habitués à sa présence. Mais que faire ? Le rite reste le rite.
Une fois cette étape accomplie, les enfants ont filé dans leur chambre pour se changer, impatients d’enfiler leurs habits neufs. Ils n’avaient qu’une hâte : retrouver leurs copains à l’extérieur.
Quelle joie sur leurs visages ! Ils se retrouvaient, tout excités, admirant les tenues des uns et des autres. Et bien sûr, ils étaient pressés de dépenser l’argent que les adultes leur avaient donné, comme le veut la tradition.
De mon côté, direction la cuisine pour préparer le festin du midi. Entre rires, effervescence, et bonnes odeurs, l’ambiance était à la fête.
L’après-midi, place aux visites : la famille d’abord, comme il se doit. Les amis, ce serait pour le lendemain.
J’aime ces moments de partage et de chaleur. C’est vrai, j’adore les fêtes… Mais il faut bien l’avouer : l’envers du décor, c’est que tout cela est aussi un peu épuisant.
!HUG